Domia abr Wyrda
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 [4] Dragons & Dragonniers

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Domia abr Wyrda
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Domia abr Wyrda

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[4] Dragons & Dragonniers Left_bar_bleue1000/1000[4] Dragons & Dragonniers Empty_bar_bleue  (1000/1000)
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MessageSujet: [4] Dragons & Dragonniers   [4] Dragons & Dragonniers EmptyLun 5 Nov - 4:31

Avant la naissance des pères de vos arrière-grands-pères, reprit Brom, la Confrérie des Dragonniers existaient déjà. Protéger et surveiller nos terres grâce aux dragons et aux pouvoirs que ceux-ci leur conféraient, telle était la mission de ses membres. Durant des milliers d'années, il s'en acquittèrent avec honneur. Leurs prouesses dans les batailles étaient sans équivalent, car chaque Dragonnier avait la force de dix soldats. Ils étaient immortels ou presque : seul l'acier pouvait les transpercer; seul le poison pouvait les terrasser. Ils se servaient de leur puissance pour accomplir le bien et seulement le bien; aussi, sous leur tutelle, des villes prospères s'érigèrent-elles. Tant que les Dragonniers assurèrent la paix, Alagaësia fut florissante. C'était un âge d'or. Les elfes étaient nos alliés, et les nains nos amis; la richesse et la joie de vivre irradiaient des cités. Hélas, cela ne pouvait durer...

Nul ennemi ne pouvait détruire la Confrérie, mais personne ne pouvait protéger les Dragonniers contre eux-mêmes. Or, lorsque la Confrérie était au faîte de sa puissance, il advint qu'un garçon du nom de Galbatorix, naquit dans la province d'Inzilbêth, aujourd'hui disparue. A dix ans, on l'évalua, ainsi que le voulait la coutume, et on décela en lui un potentiel exceptionnel. Les Dragonniers l'acceptèrent comme l'un des leurs. Galbatorix subit leur entraînement, et montra des dons remarquables. Doué d'un esprit hors du commun et d'un corps d'une force extraordinaire, il quitta rapidement les rangs des apprentis pour rejoindre ceux des Confrères. Certains jugèrent que cette promotion brutale était risquée; las, le pouvoir avait érodé la modestie des Dragonniers; ils étaient devenus trop arrogants pour prendre en compte les mises en garde. C'est ainsi qu'ils signèrent leur arrêt de mort...

Donc, peu après que son entraînement fut terminé, Galbatorix partit pour un périple fort aventureux en compagnie de deux amis, à dos de dragon. Loin dans les terres septentrionales, ils s'aventurèrent, volant jour et nuit. Ils se hasardèrent profondément dans le territoire des Urgals, car, présomptueux, ils pensaient que leurs pouvoirs suffiraient à les protéger. Là-bas, alors qu'ils se reposaient enfin sur une épaisse couche de glace qui ne fond jamais, même en été, ils furent pris dans une embuscade tendus par les Urgals. Les deux compagnons de Galbatorix et leurs dragons furent massacrés. Cependant, malgré de graves blessures, Galbatorix réussit à mettre les monstres en déroute. Le malheur voulut qu'une flèche ennemie vînt se ficher dans le coeur de sa dragonne. Incapable de la guérir, Galbatorix la vit mourir dans ses bras. Ainsi furent plantées les graines de sa folie...

Seul, privé d'une grande partie de sa force, rendu presque fou de douleur par la perte de sa monture, Galbatorix erra comme une âme en peine dans un territoire désolé, appelant la mort. Mais la mort ne voulut pas de lui. Il eut beau se jeter sans crainte au-devant des monstres les plus redoutables, la mort ne voulut pas de lui. Les Urgals eux-mêmes s'enfuyaient à l'approche de cette manière de fantôme. C'est alors qu'il vint à l'esprit de Galbatorix que, peut-être, la Confrérie lui offrirait un autre dragon. Poussé par cette idée, il entreprit un voyage épuisant, à pied, à travers la Crête, qu'il avait survolée en un clin d'oeil sur le dos de sa dragonne. Il lui fallut plusieurs mois pour la parcourir dans l'autre sens. Il pouvait chasser grâce à la magie, mais, maintes fois, il emprunta des chemins où même les animaux n'osaient pas se risquer. Tant et si bien que, lorsqu'il eut franchi les montagnes, il était plus mort que vif. Un fermier, le trouvant évanoui dans la boue, prévint les Dragonniers. Ceux-ci emmenèrent leur confrère inconscient dans leur retraite. Là, Galbatorix dormit quatre jours, et son corps guérit: lorsqu'il se réveilla, il dissimula la fièvre qui faisait bouillir son esprit. Devant le conseil chargé de le juger, Galbatorix réclama un autre dragon. La véhémence de sa requête révéla sa démence. Le conseil découvrit son vrai visage et repoussa sa demande. Galbatorix était désespéré. Berné par son délire, il parvint à se persuader que sa dragonne était morte par la faute des Dragonniers. Nuit après nuit, il se convainquit de la véracité de son mensonge, et il mit au point une terrible vengeance...

Il trouva un Dragonnier compréhensif et, piquant sa sympathie, il inocula au malheureux le poison de sa folie. Il multiplia les démonstrations faussées; il recourut aux secrets de magie noire qu'un Ombre lui avait enseignés au cours de ses errances; à force, il sut enflammer l'esprit du Dragonnier contre les Anciens. Ensemble, ils attirèrent traîtreusement l'un d'eux dans un piège pour le tuer. Le crime accompli, Galbatorix se retourna contre son complice et l'abattit. Les Dragonniers le surprirent à ce moment-là, les mains pleines de sang. Un cri de rage tordit les lèvres de Galbatorix, qui s'enfuit dans la nuit. Sa folie le rendait si rusé qu'on ne le retrouva point. Pendant des années, Galbatorix se cacha dans les Terres désertiques, tel un animal traqué. Nul n'oubliait ses atrocités, mais, le temps passant, on finit par abandonner les poursuites. Cependant, la mauvaise fortune frappa de nouveau: Galbatorix rencontra Morzan, un jeune Dragonnier de constitution solide, mais d'esprit fragile. Galbatorix le persuada de laisser une porte ouverte dans la citadelle de l'Ilirea - qu'on appelle Urû'baen de nos jours. Galbatorix s'y faufila et vola un oeuf de dragon. Son disciple et lui se cachèrent à un endroit où les Dragonniers ne s'aventureraient jamais. Là, Morzan commença son initiation aux forces maléfiques. Galbatorix lui enseigna des secrets interdits qui n'auraient jamais dû être dévoilés. Là naquit et grandit le dragon noir de Galbatorix, nommé Shruikan. Lorsque Shruikan eut atteint sa taille adulte, et que Morzan eut terminé son apprentissage, Galbatorix se révéla au monde, Morzan à ses cotés. Ensemble, ils combattirent tous les Dragonniers qu'il croisèrent. A chaque fois qu'ils en tuaient un, leurs forces grandissaient. Douze Confrères se rallièrent à Galbatorix, mus par le goût du pouvoir et le ressentiment. Avec Morzan, ils devinrent les Treize Parjures. Les Dragonniers survivants, déconcertés par cette alliance, succombèrent à l'assaut des traîtres. Les elfes, à leur tour, livrèrent un combat acharné à Galbatorix, mais, dépassés, ils furent contraints de se replier sur leurs terres secrètes, d'où ils ne ressortirent plus jamais. Seul Vrael, le chef des Dragonniers, sut résister à Galbatorix et aux Parjures. Homme d'expérience, âgé et sage, il lutta pour sauver ce qui pouvait encore l'être, et empêcha ses ennemis de mettre la main sur les derniers dragons. Au cours de l'ultime bataille, devant les portes de Dorú Areaba, Vrael vainquit Galbatorix, mais il répugna à l'achever. Mal lui en prit: Galbatorix profita de son hésitation pour lui porter un coup violent sur le côté. Grièvement blessé, Vrael se réfugia dans la montagne d'Utgard, où il espérait reprendre des forces. Il n'en eut pas le loisir. Galbatorix le retrouva, le défia et le blessa à l'entrejambe. Grâce à cette fourberie, il put dominer Vrael et décapité d'un coup d'épée. Alors, un flot nouveau de puissance coula dans les veines de Galbatorix, qui se proclama maître et seigneur de toute l'Alagaësia. Son règne avait commencé, il dure encore.

Apprends donc qu'une guerre entre l'Empire et les Vardens fait rage. Leur conflit remonte bien avant leurs premières passes d'armes. Ils sont engagés dans une lutte titanesque pour le pouvoir... qui tourne autour de toi.

Pourtant, c'est ton existence qui est l'enjeu de leurs batailles. Les Vardens et les soldats de l'Empire ne se battent pas pour diriger ce pays et ses habitants. Leur but est de soumettre la prochaine génération de Dragonniers, dont tu es le premier représentant. Ceux qui domineront ces nouveaux Dragonniers seront... les maîtres incontestés de l'Alagaësia.

Si les Dragonniers ont disparu, il existait encore trois oeufs de dragon. Ces oeufs étaient en la possession de Galbatorix; à présent, il n'y en a plus que deux, puisque Saphira est née. Le roi les avait récupéré lors de sa dernière grande bataille contre les Dragonniers.

J'étais alors un peu plus jeune, et un peu moins sage. Je détestais l'Empire, pour des raisons que je garderai secrètes. Je voulais lui causer le plus de mal possible. Mon zèle me conduisit à un érudit, Jeod, qui prétendait avoir découvert dans un livre la mention d'un passage secret menant au château de Galbatorix. Je m'étais empressé de présenter Jeod aux Vardens - mes "amis"-, et ils ont organisé le vole des oeufs.

Mais il y'eut une embrouille, et notre voleur ne mit la main que sur un oeuf. Pour une raison inconnue, il s'est alors volatilisé, sans le rapporter aux Vardens. Ne le voyant pas revenir, ils nous ont envoyés, Jeod et moi, pour les ramener, lui et son précieux butin.

Ainsi commença l'une des plus grandes quêtes de l'Histoire, lors de laquelle nous avons affronté les Ra'zacs, ainsi que le dernier survivant des Parjures et plus fidèle suppôt du roi: Morzan.

Morzan était vieux, mais fort et cruel. C'était l'un des plus proches serviteurs du roi, et de loin le plus loyal. Or, du sang avait coulé entre nous, jadis. Cette chasse à l'oeuf à cite tourné à l'affaire personnelle. L'oeuf a été localisé à Gil'ead. J'y ai couru; Morzan aussi. A la suite d'un terrible affrontement, je l'ai tué. Au cours de cette quête, Jeod et moi avions été séparés. Je n'avais pas le temps de le chercher: j'ai pris l'oeuf et l'ai porté aux Vardens, qui m'ont donné mission de former celui qui serait le prochain Dragonnier. J'ai accepté, et j'ai décidé de me cacher à Carvahall, où je m'étais rendu plusieurs fois par le passé, en attendant que les Vardens reprennent contact avec moi... ce qui ne s'est jamais produit.
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[4] Dragons & Dragonniers

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