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 La légende de l'oeuf et du corbeau blanc...

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Rexia

Rexia

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MessageSujet: La légende de l'oeuf et du corbeau blanc...   La légende de l'oeuf et du corbeau blanc... EmptyDim 11 Nov - 5:58

    Le soleil s'était couché depuis déjà plusieurs heures, au-dessus de cet ancien et magnifique pays, où vivaient magies et créatures fantastique, mais mais qui hélas était également dominé par la haine, la corruption et la tyrannie, ce royaume qu'était nommé l'Allagaësia. Mis à part quelques rares humains noctambules dont la bourse, les occupations et l'esprit le permettait, qui déambulaient à travers leur rues et leurs campagnes à faire Dieu savait quoi, la plupart des êtres de la race des bipèdes étaient partis se coucher, ainsi que les animaux dits diurnes, qui vivaient, avaient également regagnés leur nid, leur tanière, leur caverne, leur niche, ou s'était tout-simplement trouvé un coin sûr et confortable où passer la nuit. Ils étaient désormais plongés dans le monde de leurs songes, un monde qui n'appartenait qu'à eux, et où il pouvait leur arriver les plus belles choses... ou, au contraire, où il pouvait leur arriver les pires mésaventure à travers leurs cauchemars. Et, à l'inverse d'eux, les créatures nocturnes s'étaient éveillés, et avaient repris leur quotidien, un quotidien fait de chasse, de rencontre, de combat... d'amour. La nuit retentissait du champ de la chouette à la recherche d'un rongeur retardataire, le ciel s'emplissait de chauve-souris pratiquant leur danse nuptiale, et on pouvait parfois apercevoir la silhouette d'un renard, partant fouiller dans les poubelles des villes.

    L'histoire de mon personnage commence justement dans une ville, et pas forcément la plus agréable de toutes ces villes, la sombre et maléfique ville de Dras Leona, le terrible sanctuaire du cruel culte de Hellgrind. Cette commune était toujours sombre, froide et sinistre, même en plein jour... et je vous laisse volontiers imaginer à quel point cela devenait bien pire pendant la nuit. Et celle-ci, actuellement, était particulièrement ténébreuse dans cette région de l'Allagaësia. Pas une seule plus petite étoile dans le ciel ne venait poser sur les habitants estropiés et sans espoir son regard rassurant. La pleine-lune laissait filtré quelques-uns de ses rayons d'argents entre les nuages, mais pas grand-chose, pas assez pour permettre de voir... la lumière de ces rayons était vite caché par celle des lampadaires. En ce lieu, à cette heure, dans cette obscurité, on ne pouvait qu'imaginer quel terrible monstre vous épi parmi les ombres, quel sort ignoble guette le voyageur qui ose s'aventurer ici. Va savoir, toi, si cette immonde statue qui te tire la langue, perchée sur la corniche de l'église, n'est qu'une simple gargouille sans vie, ou réellement une bête sauvage et assoiffée de sang, à la recherche de son prochain repas ? Pourtant, tous cela n'empêchait pas le vieux Léonardo, un voyageur de passage pour la nuit, de sortir du Cheval Sans Tête, une taverne locale particulièrement bruyante et malodorante, et de se diriger à travers les ruelles sombres vers sa charrette.

    Bon, il est vrai qu'après-tout, au fond, quand on a douze bouteilles de l'alcool de la région, qui a particulièrement mauvais goût, mais qui est capable de déboucher un évier, dans le nez, soit on est mort, soit on est dans l'évap', soit on est complètement en dehors du monde réelle. Le vieil homme marchait en zigzag dans les rues, pas inquiet plus que ça des démons qui pouvaient le surveillaient, ou des assassins de Hellgrind à la recherche d'une victime à sacrifier... quoi-que, il avait peut-être de la chance, un être comme-lui serait sans-doute considéré comme étant indigne du dieu de n'importe quelle religion ou n'importe quel culte, satanique ou pas. Tout en se dirigeant vers son moyen de transport, il finissait une bouteille de vin en chantant une chanson qui n'existait pas. Il lâchait les mots comme-ça, comme ils arrivaient, sans se soucier des rimes ni de faire attention à ce qu'on l'entende pas :


    -Ya ya, wa wa, wa wa.... Trinquons, mes jolies... Mes belles poulettes... Et vive Galbatorix ! Vive l'empire ! Vive... vive tout ça, quoi... A mort les Vardens ! Et... et diantre !

    Il venait de lâcher sa bouteille qui partit se fracasser sur le sol fait de pavés mal-placés avec un SSSCCCRRRIIINNNGGG qui se répercuta dans la rue déserte. Léonardo poussa un second juron, observant les dernières gouttes de vin disparaître, aspirés par la terre... presque il se serait mis à quatre pattes pour lécher le sil... puis reprit la route vers sa charrette. Il s'installa sur le siège et, prit d'une soudaine envi de se venger de la perte de sa boisson sur ce qu'il avait sous la main, attrapa son fouet, la leva pour s'attaquer à ses deux boeufs qui tirait sa charrette... puis s'effondra, lançant un puissant RRROOONNN, emporté finalement par la boisson. Mais les deux bête, ayant eux le temps de voir le fouet, avancèrent de trois pas, par peur, avant de s'arrêter en entendant leur maître ronfler... mais elle eurent le temps d'ébranler le bric-à-brac que Léonardo cachait sous une bâche, et de décaler une pierre rouge et ovale qui avait était coincée entre un bureau cassé et un vieux tabouret.

    L'objet roula et tomba de la charrette, en laissant entendre un son creux et mélodieux comme lorsqu'on frappe sur une cloche, et continua à rouler le long de la rue. A l'intérieur de la "roche" creuse, le petit être qui y dormait se réveilla en sentant le tournis monter en lui, et se demanda pourquoi le monde autour de lui, qu'il voyait par ombres à travers la coque qui le protégeait, tournait ainsi... ?
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Blagden

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MessageSujet: Re: La légende de l'oeuf et du corbeau blanc...   La légende de l'oeuf et du corbeau blanc... EmptyJeu 15 Nov - 5:57

Il était tôt ce matin là, lorsque – comme à mon habitude – je survolais tout le continent. Enfin, comme à mon habitude, c’est beaucoup dire, maéis il est vrai que je ne resais pas sans cesse au Du Weldenvarden et cela faisait quelques temps que je sentais le besoin de sortir de la belle forêt des elfes. Pas que je m’y ennuyais, non… Mais j’avais ressentis comme un appel. Une intuition en soi. J’aurais pu demander son avis à cette très chère Maud si je l’avais croisée. Elle résidait également au Du Welden varden pour l’instant, et je sais que les chats-Garous ont très très souvent une excellente intuition en ce qui concerne l’avenir… ou les Dragons. J’aurais mis ma patte dans la gueule de Glaedr que cette intuition ressentie plus tôt touchaient à un Dragon. Lequel, je n’aurais pu le dire…

Quoiqu’il en soit, j’étais parti il y a déjà quelques jour et je volais au gré du vent, sans faire vraiment attetion à ce qui m’entourait. Ce fut ainsi que je passai presque à côté de cette faible conscience. Dès que je la ressentis, je m’arrêtai en plein vol – au sens figuré bien sûr. Me voyez vous m’arrêter en plein vol et tomber ? Vous, vous ne me connaissez pas ! – et descendis en piqué ver le sol, vers là où se trouvait sans aucun doute la conscience qui avait effleuré la mienne. De mon regard perçant, je parcouru les heutes herbes, d’abord sans rien voir, puis en remarquant un éclat rouge. Je m’approchai prudemment et fis aussitôt un bond en arrière. Que faisait diable un œuf de dragon ici ?
Après inspection prudente, je tentai de toucher la conscience du bébé dragon grâce à mon esprit.

« jeune dragon ? »

Bien sûr, Blagden ! Quelle intelligence. C’est un œuf, il ne risque pas de te répondre…
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Rexia

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MessageSujet: Re: La légende de l'oeuf et du corbeau blanc...   La légende de l'oeuf et du corbeau blanc... EmptyVen 16 Nov - 9:26

    Si réellement les dieux, que ce soient ceux des humains, ceux des nains ou ceux des urgals, existaient, et qu'ils observaient les évènement qui régissaient la vie de leurs créations depuis un lieu céleste, il ne serait pas difficile de s'imaginer que c'était par la volonté de l'un d'entre-eux que les évènements qui suivirent, qui était guidé par son désir, avaient fais en sorte que l'oeuf finisse ainsi entre les serres aiguisées du corbeau blanc... car en effet, pour que les choses en arrivent jusque-là, il fallait vraiment que ce soit un grand coup de chance, ou que quelqu'un aide le destin. L'oeuf, car en effet, cette pierre qui avait été oubliée depuis des années, ainsi que la chose qui dormait encore à l'intérieur, n'était en rien une pierre : c'était un oeuf, un oeuf de dragon... donc, comme je le disais, l'oeuf roula tout le long de la rue en pente, tout-droit, sans rencontrer le moindre obstacle, et sans croiser plus de spectateur qui le regarda avec de grands yeux étonnés qu'un simple gros chat noir au regard jaune. L'animal ne chercha même-pas à poursuivre l'objet : il roulait trop vite. La rue dans laquelle il était en train de rouler n'était autre que la rue principale de Dras Leona, qui menait directement à la grille, fermée pour la nuit...

    L'oeuf roulant passa devant un garde qui ne l’aperçu même-pas, sinon il aurait surement cherché à l'attraper... normal, me dire-vous, le bougre venait de s'endormir, son corps accrochait à sa hallebarde lourde qui lui servait à barrer la route aux voyageurs et à se défendre en cas d'attaque, et, occasionnellement, comme dans le cas présent, à ne pas bêtement se faire écraser le nez sur le sol... si son supérieur passait par-là à ce moment-là, ou bien un vigile qui ne se gênerait pas pour aller le dénoncer à la milice urbaine, il aurait surement droit au fouet... mais bon, ce n'était pas lui que mon histoire suivait, ses mésaventures n'intéressaient pas vraiment du monde. Les grilles étaient tout-juste assez écartés pour que l'oeuf rouge puisse passer entre les deux barreaux, et il eut la chance de passer sans se cogner, sans faire de bruit, sortant ainsi de la ville de Dras Leona et continuant son chemin sur une pente de terre battue, passant entre les maisons pauvres des paysans environnant la sombre ville, se faisant grogner par les chiens veillant sous le porche, mais pas courser.

    Il était une chance que la petite créature n'ait jamais mangée de toute sa vie, que son estomac soit vide, et que la magie qui entourait son oeuf lui empêchait de ressentir le moindre mal... car autrement, elle aurait surement souillée son oeuf, car rouler ainsi pendant aussi longtemps avait de-quoi secouer l'estomac du plus puissant des gaillard. Cependant, être protégé du mal ne voulait pas pour autant dire être protégé de la peur, et il fallait l'avouer : un bébé dragon dans un oeuf, où il était à la fois protégé, et pourtant si fragile, pouvait avoir tendance à facilement avoir peur.

    Lorsqu'enfin, l'oeuf s'immobilisa, au milieu des haute-herbes d'un champ, un kilomètre plus loin des portes de la ville, l'embryon était maintenant entièrement réveillé... et, même si personne ne pouvait l'entendre à par lui-même, il couinait, pleurait à cause de la peur qui lui serrait l'estomac et lui faisait mal. Il se demandait ce qu'il s'était passé, où il était, pourquoi il avait été réveillé aussi brutalement... pourquoi les ombres autour de lui étaient si différentes que celles qu'il avait connu ces derniers-mois, à l'arrière de la charrette de Leonardo ? L'oeuf avait-il, encore une fois, était perdu ? Au fond, ça ne l'étonnerait pas, car la petite bête ne comptait plus le nombre de fois où on l'avait perdu, ou volé, ou acheté... elle ne comptait plus le nombre de fois où elle avait changée de main, et de propriétaire. Et maintenant, de nouvelles questions, de nouvelles peurs, s'imisaient dans son esprit encore rudimentaire : est-ce qu'on la retrouverait ? Est-ce qu'elle allait finir entre les mains de quelqu'un, ou de quelque-chose, capable de la briser, de la tuer ? Allait-elle afin trouver son dragonnier ou sa dragonnière ? Resterait-elle ici pour tout l'éternité, sans que personne ne la retrouve jamais ? L'esprit du dragonneau était encore si rudimentaire qu'elle avait tendance à facilement s'imaginer les pires situations.

    Quelque-chose frôla l'esprit de la dragonnette... un autre esprit, à la fois intelligent, et énigmatique... ce n'était pas un esprit d'humanoïde, et, comme chaque nourrisson se trouvant face à quelque-chose qu'il ne connaissait pas, qui était trop compliqué pour lui, elle en eut peur. Par nature, l'esprit d'un dragon encore non-éclot vagabondait souvent en-dehors de son corps, car il cherchait l'âme à laquelle il se raccrocherait pour pouvoir éclore... mais là, par peur, elle se recroquevilla en elle-même et ne sentit bientôt plus l'esprit de la chose... cela ne l'empêcha pas de la voire, volant au-dessus d'elle, une ombre gigantesque qui n'était pas pour la rassurer. En fait, non, elle n'était pas gigantesque... mais à travers les yeux d'un bébé, et la coquille qui grossissait tout, elle le semblait. La chose se posa près d'elle... et de son esprit sortit des mots.

    La dragonnette ne savait pas répondre, et elle ne comprenait pas ces mots... elle ne fit que chouiner d'avantage en observant une chose pointue semblant sortir de l'ombre... elle avait peur du bec de Blagden. Et la magie de l'oeuf, ressentant la terreur de sa protégée, s'activa sur le champ... la coque extérieur fut parcourue de filaments de lumière bleutée... c'était un avertissement : si le corbeau s'avisait de toucher l'oeuf, il serait électrocuté...
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