Hana PanderaMessages : 20 Date d'inscription : 17/11/2012
Feuille de RoutePoints de Vie: (470/1000)Inventaire: Dague longueCapacités:
| Sujet: Sur le départ [PV LIBRE] Dim 25 Nov - 1:48 | |
| Le jour se lève sur Feinster. Et je me prépare à quitter la ville. Mes activités m’ont enfin permis de récolter assez d’or pour faire me vivre. Je quitte la ville, et puis enfin, je pourrai partir à l’aventure comme je le souhaite depuis que je suis toute petite… je rassemble mes affaires assez rapidement, attache mes cheveux à l’aide d’un cordon de cuir que je détache auparavant de mon poignet. Je suis vêtue comme un homme et une souple armure de cuir me protège si le besoin se fait sentir. Je rassemble ensuite mes armes, les ranges, referme mon maigre baluchon et sans un regard derrière moi, je m’en vais. Libre, je suis libre ! Enfin !
En sortant de mon chez-moi, je croise une femme qui vend du pain. Hésitant un instant, je me rend soudain compte que cela fait quelques jours que je n’ai pas mangé à ma fain. Vu l’or que je transporte, je peux me permettre de faire un vrai repas pour une fois. Une fois ma nourriture achetée, je me trouve un coin tranquille pour manger. Je m’assied dos à un mur, dans un endroit peu fréquenté et je commence mon repas, avec un vrai plaisir. Alors que je mange, des souvenirs affluent en moi…
mon grand père m’apprenant ce qu’un garçon doit apprendre : l’escrime, l’équitation, la lutte. Faible et fragile étant petite, je m’endurcis bien vite, me rendant compte que c’est indispensable si je veux vivre un tant soit peu heureuse en ce bas monde où les hommes sont tout-puissants. Je me vois avec un baton en bois dans la main, parant les coups de mon grand-père, parfois en recevant, devenant de plus en plus endurcie, de plus en plus rapide, de plus en plus rusée. De par ma condition féminine, je suis moins forte q’un homme mais je compense aisément par la ruse et la rapidité de mes mouvements. Je me sers de ma tête…
J’ai à peine huit ans, et je suis orpheline de père et de mère. Mon grand-père n’est plus de ce monde non plus, je me pense inconsolable. Et pourtant. Le vie me prouvera que l’on résiste à tout avec un peu de volonté de vivre…
De joie, je cours vers la sortie de la ville, sans prendre garde aux gens autour de moi. Finalement, c’est sans réelle surprise que je bouscule quelqu’un. Je cherche à me reprendre, à m’éloigner un peu mais je me sens soudain tomber. Sans prendre garde à mes actions, je me raccoche au seul point possible : la personne que je viens de bousculer. Lorsque je me rend compte de l’idiotie de cela, je la lâche aussitôt, mais le mal est fait et elle perd l’équilibre, chutant avec moi. Je me relève d’un bond, attrape sa main et la relève, cette personne que ma bêtise vient de faire tomber. Baissant les yeux, je murmure honteusement.
- Veuillez me pardonner, je ne regardais pas où j’allais…
J’attends une réponse, san s relever la tête, priant pour ne pas avoir bousculé une personne importante… |
|